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Saturday, December 31, 2011
Monday, November 7, 2011
Tuesday, October 4, 2011
Mères vous êtes l' artisanats et l'atelier de la vie.
Sunday, October 2, 2011
La situation difficile de Sri Lankais ?
* Je vient de Sri Lankais en France depuis 2005. Ma famille est chrétienne. Ma maison était grande. Cette maison était à côte du centre commercial. Deux frères ont disparu. J'étais architecte de plain dans un bureau. Toutes les maisons ont été contrôlées par l'armée. De 2007 à 2009 le gouvernement a donné l'autorisation à l'armée de chercher des gens. Sri Lanka beaucoup garçons sont morts. (Le couvre-feu la nuit 9 heures au 4 heur le matin)
* Jésus christ est né à Bethléem. Une étroite est née dans le ciel. Pour venir voir l'enfant les rois mages suivent l'étoile. Ils disent « Nous venons adorer le Roi des Rois » Hérode pense « Le roi c'est moi cet enfant doit mourir » Il dit aux Rois mages « allez et revenez me dire où est né cet enfant pour que moi aussi je le visite » Les rois mages rêvent « ne retournez pas chez Hérode » Ils rentrent par un autre chemin. Alors Hérode dit « tuez tous les enfants jusqu'a 2 ans »
La famille dormait dans la maison. Les militaires sont venus à la maison à minuit et ont frappé à porte. Nous
avons ouverte la port. Les militaires ont appelé le prénom du garçon. Le garçon est venu. Le militaire tué dans sa tête. Il est mort dans le salon. Les militaires sont repartis.
Ils ont pris les habitants tamouls dans leur maisons. Il y a une maison au carrefour. Ils ont pris cette maison et sont restés là. Beaucoup de personnes vont dans la rue pour travailler, à l'école, au marché, à l'hôpital en voiture en vélo ou à pieds. Les militaires arrêtent et contrôlent leur d'indente et leur sac a main. Une personne est pari travailler. Les militaires l'ont tué/ Elle est morte dans la rue ainsi, beaucoup de gens sont morts dans la rue.
* Les gens travaillent dans les boulangerie les salon de coiffure les couture. Les militaires sont venus au salon de coiffeur a demandé aux militaires. " Qu est ce que je vous fait? La barbe ou les cheveux? Es militaire n'ont pas répondu. Le coiffeur peur après les militaires l'ont tué. Il est mort dans coiffeur. Les militaire pouvez-vous réparer le moteur. Le mécanicien a réparer le moteur. Il est mort dans le garagiste. Les militaires sont entrés dans la boulangerie. Y-a-t -il un restaurant dans cette rue? Pouvez-vous venir avec nous? Oui, il est parti avec les militaire. Il est mort. Au Sri Lanka est dur.
* La population tamoule est sous haute surveillance d'une armée omniprésente. C'est une dictature défendue par les règles de l'armée. Au fils des ans. Le président a installé sa famille à des postes clés de Gotaraya, son irascible frère Cadet en ministre de la défense, et son autre frère Basil, en passant par son fils na mal. Le Sri Lanka reste très dangereux, pour les journalise la peur est omniprésent et les gens s'autocensurent. Mais la présence militaire ne faiblit pas. Les 200,000 soldat ne sont pas démobilise, Ils surveillant. Il contrôlent la population tamoule.
Labels:
killings,
mulivaikal war,
sri-lankais,
Tamil girls,
tamouls
Wednesday, September 28, 2011
NORE DAME DE VELANKANI AU Sud de I'INDE

Un jour un handicapé, paralysé des jambes, s'endort sous l'arbre. Il voit la Vierge avec l'enfant, à son réveil il marche. Alors tous de lui demander << qui a fait cela pour toi ?>> il raconte, on le croit, l'endroit devient sacré.
Tuesday, September 27, 2011
Get out in french
Monday, July 25, 2011
Le chemin de croix des veuves de guerre tamoules
Par Jérémy Suyker

REPORTAGE - Très souvent jeunes et avec au moins trois
enfants pour un tiers d’entre elles, les veuves tamoules
du Sri Lanka ont perdu beaucoup à la mort de leur mari.
Vues comme des femmes qui portent malheur, elles
sont souvent victimes d’humiliations et rejetées par
leurs familles. Reportage dans le district de Jaffna,
cœur de la communauté tamoule du Sri Lanka.
« Ce que nous avons vécu était horrible, inhumain.
Il n’y avait pas de séparation entre les bassins d’eau
et les latrines, nous buvions de l’eau croupie, infecte.
Les gens souffraient de dysenterie, de malaria, de fièvre.
La nourriture, si on peut appeler ça comme ça, était une
bouillie immonde. Ceux qui critiquaient trop disparaissaient
pendant la nuit. Si bien qu’on n’osait pas se plaindre, de peur
d’être tué. »
Il n’y a aucune plainte dans sa voix, pas le moindre reproche.
Cette jeune femme semble accepter sa situation avec courage.
« Heureusement que j’ai un frère qui m’aide à payer la nourriture
et les trajets en bus scolaire pour les enfants. »
victimes pendant le conflit.
90 000 : c’est le nombre de veuves de guerre aujourd’hui
au Sri Lanka.
300 000 : c’est le nombre de civils tamouls déplacés
de force en 2009 dans des camps militaires reconvertis
en camps de réfugiés.
17 000 : c’est le nombre de Tamouls toujours détenus
à ce jour dans les camps de réfugiés.
REPORTAGE - Très souvent jeunes et avec au moins trois
enfants pour un tiers d’entre elles, les veuves tamoules
du Sri Lanka ont perdu beaucoup à la mort de leur mari.
Vues comme des femmes qui portent malheur, elles
sont souvent victimes d’humiliations et rejetées par
leurs familles. Reportage dans le district de Jaffna,
cœur de la communauté tamoule du Sri Lanka.
Cinq paires de souliers sont alignées sur le rebord
de la fenêtre. Mais il n’y a pas vraiment de fenêtre,
ni de chaux, de peinture ou de toit. Il n’y a que
l’ossature d’une maison qui pourrait être, si
elle était bâtie, un bel endroit où voir grandir ses enfants.
Dans ce qui sert de pièce commune, les cinq
enfants de Rajavi jouent avec la terre humide,
la transforment en gâteaux avec des moules improvisés.
Deux chaises constituent le seul mobilier de cette
famille tamoule catholique. Un petit miroir accroché
sur un des murs fait office de salle de bain.
de la fenêtre. Mais il n’y a pas vraiment de fenêtre,
ni de chaux, de peinture ou de toit. Il n’y a que
l’ossature d’une maison qui pourrait être, si
elle était bâtie, un bel endroit où voir grandir ses enfants.
Dans ce qui sert de pièce commune, les cinq
enfants de Rajavi jouent avec la terre humide,
la transforment en gâteaux avec des moules improvisés.
Deux chaises constituent le seul mobilier de cette
famille tamoule catholique. Un petit miroir accroché
sur un des murs fait office de salle de bain.
Le visage abîmé de Rajavi, 34 ans, y dépose
son empreinte lorsqu’elle se coiffe le matin. Collée à
un mur, une bâche estampillée « UNHCR » sert d’abri
pour la famille. Dans cet espace confiné, la mère de
Rajavi cuisine : riz, papadam (galette frite) et quelques
légumes, les rudiments de leur alimentation.Et c’est ici
que dorment, entassés, les sept membres de la
famille depuis un an. Entassés comme le linge rangé
dans un coin et qui garde les odeurs de curry ainsi que
l’humidité des jours de pluie.
son empreinte lorsqu’elle se coiffe le matin. Collée à
un mur, une bâche estampillée « UNHCR » sert d’abri
pour la famille. Dans cet espace confiné, la mère de
Rajavi cuisine : riz, papadam (galette frite) et quelques
légumes, les rudiments de leur alimentation.Et c’est ici
que dorment, entassés, les sept membres de la
famille depuis un an. Entassés comme le linge rangé
dans un coin et qui garde les odeurs de curry ainsi que
l’humidité des jours de pluie.
Nous sommes dans l’un des quartiers les plus
pauvres de Jaffna, la principale ville tamoule du Sri Lanka,
située dans la péninsule du nord. C’est ici
qu’ont eu lieu de terribles affrontements entre
l’armée cinghalaise et le LTTE (Tigres de libération
de l’Eelam tamoul) entre 1983 et la fin des années
1990. Depuis le dénouement du conflit, il y a deux ans,
on assiste au retour des populations qui avaient
fui la région pendant les affrontements. Parmi elles,
il y a des femmes comme Rajavi, revenues en
catastrophe avec leurs enfants sous le bras,
après plusieurs mois d’enfermement dans les
camps de l’armée sri lankaise.
COINCÉE ENTRE DEUX ARMÉES
pauvres de Jaffna, la principale ville tamoule du Sri Lanka,
située dans la péninsule du nord. C’est ici
qu’ont eu lieu de terribles affrontements entre
l’armée cinghalaise et le LTTE (Tigres de libération
de l’Eelam tamoul) entre 1983 et la fin des années
1990. Depuis le dénouement du conflit, il y a deux ans,
on assiste au retour des populations qui avaient
fui la région pendant les affrontements. Parmi elles,
il y a des femmes comme Rajavi, revenues en
catastrophe avec leurs enfants sous le bras,
après plusieurs mois d’enfermement dans les
camps de l’armée sri lankaise.
COINCÉE ENTRE DEUX ARMÉES
« Mon mari était peintre en bâtiment. Il a été tué
dans une attaque au mortier le 8 mars 2009 alors
qu’il travaillait sur un chantier, raconte calmement
Rajavi. Nous étions alors à Mullaitivu, sur la côte est.
À cette époque, les soldats du gouvernement
combattaient le LTTE. On s’est retrouvé
coincés entre les deux armées qui s’envoyaient
chaque jour des roquettes et des tirs de mitraillettes. »
dans une attaque au mortier le 8 mars 2009 alors
qu’il travaillait sur un chantier, raconte calmement
Rajavi. Nous étions alors à Mullaitivu, sur la côte est.
À cette époque, les soldats du gouvernement
combattaient le LTTE. On s’est retrouvé
coincés entre les deux armées qui s’envoyaient
chaque jour des roquettes et des tirs de mitraillettes. »
Une semaine après la mort de son mari, Rajavi est
victime à son tour d’un éclat de bombe et doit
être hospitalisée d’urgence à Trincomalee, une ville
portuaire située au sud de Mullaitivu. Sur place, on lui
retire les éclats de shrapnel plantés dans son bras droit.
« Je n’étais pas remise de mes blessures quand, une
semaine plus tard, l’armée sri lankaise nous a placés
ma famille et moi dans un camp. »
victime à son tour d’un éclat de bombe et doit
être hospitalisée d’urgence à Trincomalee, une ville
portuaire située au sud de Mullaitivu. Sur place, on lui
retire les éclats de shrapnel plantés dans son bras droit.
« Je n’étais pas remise de mes blessures quand, une
semaine plus tard, l’armée sri lankaise nous a placés
ma famille et moi dans un camp. »
Internée de mai à octobre 2009 dans un des camps de
déplacés de guerre de Menik Farm, dans le district de
Vavunyia, parmi les 280 000 autres civils tamouls évacués
de la zone de Mullaitivu, la famille a vécu dans la peur et
le doute. « Nous ne savions pas pourquoi nous étions là
ni pour combien de temps ! »
déplacés de guerre de Menik Farm, dans le district de
Vavunyia, parmi les 280 000 autres civils tamouls évacués
de la zone de Mullaitivu, la famille a vécu dans la peur et
le doute. « Nous ne savions pas pourquoi nous étions là
ni pour combien de temps ! »
Cette période a profondément bouleversé Rajavi qui
en relate certains événements avec peine : « J’ignore
combien nous étions dans notre zone, peut-être 25 000.
Nous partagions une toute petite tente avec douze
personnes. Les gens souffraient de malnutrition et
de maladies. Deux de mes enfants sont tombés
malades peu de temps après notre arrivée. J’ai
dû vendre mes bijoux pour acheter des médicaments.
Ma fille de 6 ans a été opérée par des médecins
étrangers qui ont soigné ses infections cutanées sur
les jambes et les bras. Mais il était presque impossible
d’assurer son hygiène. Tout était tellement sale ! » La jeune
femme marque une pause et regarde affectueusement ses
enfants, assis à ses pieds dans la poussière.
en relate certains événements avec peine : « J’ignore
combien nous étions dans notre zone, peut-être 25 000.
Nous partagions une toute petite tente avec douze
personnes. Les gens souffraient de malnutrition et
de maladies. Deux de mes enfants sont tombés
malades peu de temps après notre arrivée. J’ai
dû vendre mes bijoux pour acheter des médicaments.
Ma fille de 6 ans a été opérée par des médecins
étrangers qui ont soigné ses infections cutanées sur
les jambes et les bras. Mais il était presque impossible
d’assurer son hygiène. Tout était tellement sale ! » La jeune
femme marque une pause et regarde affectueusement ses
enfants, assis à ses pieds dans la poussière.
« Ce que nous avons vécu était horrible, inhumain.
Il n’y avait pas de séparation entre les bassins d’eau
et les latrines, nous buvions de l’eau croupie, infecte.
Les gens souffraient de dysenterie, de malaria, de fièvre.
La nourriture, si on peut appeler ça comme ça, était une
bouillie immonde. Ceux qui critiquaient trop disparaissaient
pendant la nuit. Si bien qu’on n’osait pas se plaindre, de peur
d’être tué. »
DÉMUNIES
Rentrée à Jaffna, sa ville de naissance, en novembre 2009,
Rajavi vit depuis un véritable calvaire : « C’est comme si la fin
de la guerre n’avait rien changé », soupire-t-elle. Sans
éducation ni ressource, elle n’arrive pas à trouver un
emploi. « J’aimerais ouvrir ma propre épicerie, mais
personne ne veut me prêter d’argent. Heureusement,
chaque mois je reçois une aide d’un journal de la ville ».
Rajavi vit depuis un véritable calvaire : « C’est comme si la fin
de la guerre n’avait rien changé », soupire-t-elle. Sans
éducation ni ressource, elle n’arrive pas à trouver un
emploi. « J’aimerais ouvrir ma propre épicerie, mais
personne ne veut me prêter d’argent. Heureusement,
chaque mois je reçois une aide d’un journal de la ville ».
À peine trente euros, de quoi permettre à sa famille
de manger un peu. « Je ne pourrais jamais me remarier,
personne ne voudra de moi. Je suis condamnée à rester seule »,
confie tristement Rajavi, avant de se ressaisir : « Mes enfants
sont notre unique avenir. Je destine le peu d’argent que j’ai à leur
éducation. Nous les Tamouls, nous sommes de bons travailleurs,
nous apprenons vite et nous ne faisons pas d’histoire. L’instruction
est quelque chose de très important. Si mes enfants réussissent à
l’école, ils auront un bon travail et la vie sera moins dure. »
de manger un peu. « Je ne pourrais jamais me remarier,
personne ne voudra de moi. Je suis condamnée à rester seule »,
confie tristement Rajavi, avant de se ressaisir : « Mes enfants
sont notre unique avenir. Je destine le peu d’argent que j’ai à leur
éducation. Nous les Tamouls, nous sommes de bons travailleurs,
nous apprenons vite et nous ne faisons pas d’histoire. L’instruction
est quelque chose de très important. Si mes enfants réussissent à
l’école, ils auront un bon travail et la vie sera moins dure. »
Ces femmes, durement marquées par la guerre, sont
aujourd’hui victimes d’humiliations et souvent rejetées par leurs
familles. Considérées par la société comme des êtres porteurs
*de malchance pour avoir perdu leur mari, elles vont trouver de l’aide
là où elle se trou
ve. Chaque dimanche, le Daily Voice of Jaffna, un journal local
tamoul consacre une page entière aux victimes et aux veuves de
guerre.
aujourd’hui victimes d’humiliations et souvent rejetées par leurs
familles. Considérées par la société comme des êtres porteurs
*de malchance pour avoir perdu leur mari, elles vont trouver de l’aide
là où elle se trou
ve. Chaque dimanche, le Daily Voice of Jaffna, un journal local
tamoul consacre une page entière aux victimes et aux veuves de
guerre.
« Notre but est de raconter l’histoire tragique de ces femmes
dont personne ne se soucie, explique le rédacteur en chef. Elles
ont connu le pire de l’horreur pendant la guerre et aujourd’hui,
elles n’ont nulle part où aller. Les plus démunies sont parfois amenées
à se prostituer. Pour les aider, nous racontons leur quotidien et nous faisons des
appels aux dons que nous redistribuons en fonction des besoins
de chacune d’entre elles. Nous agissons avec nos moyens, car
le gouvernement ne fait rien pour les aider. Et nous continuerons
aussi longtemps que cela sera nécessaire. »
PAS DE REPROCHE
dont personne ne se soucie, explique le rédacteur en chef. Elles
ont connu le pire de l’horreur pendant la guerre et aujourd’hui,
elles n’ont nulle part où aller. Les plus démunies sont parfois amenées
à se prostituer. Pour les aider, nous racontons leur quotidien et nous faisons des
appels aux dons que nous redistribuons en fonction des besoins
de chacune d’entre elles. Nous agissons avec nos moyens, car
le gouvernement ne fait rien pour les aider. Et nous continuerons
aussi longtemps que cela sera nécessaire. »
PAS DE REPROCHE
Sodhi a elle aussi 34 ans. Cette Tamoule hindoue a perdu
son mari lors des bains de sang de Mullaitivu, en avril 2009.
Aujourd’hui, elle se retrouve seule avec sept enfants à charge et
sa mère, âgée de 62 ans. « Mon mari possédait une affaire
de pêche dans l’est. Nous avions plusieurs bateaux et une
belle maison. Nous étions heureux. Aujourd’hui nous avons
tout perdu. »
son mari lors des bains de sang de Mullaitivu, en avril 2009.
Aujourd’hui, elle se retrouve seule avec sept enfants à charge et
sa mère, âgée de 62 ans. « Mon mari possédait une affaire
de pêche dans l’est. Nous avions plusieurs bateaux et une
belle maison. Nous étions heureux. Aujourd’hui nous avons
tout perdu. »
Sodhi est revenue à Jaffna après la guerre pour s’installer sur un
terrain que son père avait acheté avant sa mort. « Une ONG
japonaise nous a apporté une tente pour nous abriter
en attendant que nous construisions une maison », explique la
veuve en désignant un petit cube de ciment haut de deux
mètres à l’entrée de la propriété. « C’est ici que nous nous
installerons une fois les travaux finis. »
terrain que son père avait acheté avant sa mort. « Une ONG
japonaise nous a apporté une tente pour nous abriter
en attendant que nous construisions une maison », explique la
veuve en désignant un petit cube de ciment haut de deux
mètres à l’entrée de la propriété. « C’est ici que nous nous
installerons une fois les travaux finis. »
Depuis plus d’un an, la famille vit sans électricité ni eau.
« Nous n’avons qu’une lampe à pétrole pour neuf
personnes, nos nuits sont très sombres ! raconte
Sodhi. L’arrivée d’eau du village ne fonctionne plus et
personne n’est venu la réparer. Alors je vais au puit dans
un champ voisin, une dizaine de fois par jour. À la fin, je ne
sens plus mes bras. »
« Nous n’avons qu’une lampe à pétrole pour neuf
personnes, nos nuits sont très sombres ! raconte
Sodhi. L’arrivée d’eau du village ne fonctionne plus et
personne n’est venu la réparer. Alors je vais au puit dans
un champ voisin, une dizaine de fois par jour. À la fin, je ne
sens plus mes bras. »
Il n’y a aucune plainte dans sa voix, pas le moindre reproche.
Cette jeune femme semble accepter sa situation avec courage.
« Heureusement que j’ai un frère qui m’aide à payer la nourriture
et les trajets en bus scolaire pour les enfants. »
Sodhi formule même des projets et mise sur l’avenir.
« Notre maison sera bientôt achevée, il me manque
encore un peu d’argent que je compte gagner en travaillant.
J’aimerais apporter mon aide dans un dispensaire.
Je pensais devenir aide soignante. Avec toute l’expérience
acquise avec mes enfants, je suis certaine d’être
formée pour ce travail », dit-elle sans se départir de
ce sourire inaltérable qu’elle affiche comme pour braver
ses malheurs.
« Notre maison sera bientôt achevée, il me manque
encore un peu d’argent que je compte gagner en travaillant.
J’aimerais apporter mon aide dans un dispensaire.
Je pensais devenir aide soignante. Avec toute l’expérience
acquise avec mes enfants, je suis certaine d’être
formée pour ce travail », dit-elle sans se départir de
ce sourire inaltérable qu’elle affiche comme pour braver
ses malheurs.
Mais il y a autre chose qui travaille la jeune femme. Au
départ elle ne veut pas en parler, mais elle cède bientôt
sous l’insistance de sa mère : « Il y a un autre moyen
de se faire de l’argent plus vite. Si j’arrive à prouver
la mort de mon mari, le gouvernement m’aidera. Le
problème, c’est qu’il est mort sur une zone de combat avec
des milliers d’autres civils et que les autorités ne donnent
pas les noms des victimes. »
départ elle ne veut pas en parler, mais elle cède bientôt
sous l’insistance de sa mère : « Il y a un autre moyen
de se faire de l’argent plus vite. Si j’arrive à prouver
la mort de mon mari, le gouvernement m’aidera. Le
problème, c’est qu’il est mort sur une zone de combat avec
des milliers d’autres civils et que les autorités ne donnent
pas les noms des victimes. »
Le gouvernement sri lankais promet 50 000 roupies
(350 euros) aux veuves de guerre en échange du certificat
de décès de leur mari. Un document que Sodhi n’obtiendra
pas tant que le Président Mahinda Rajapakse continuera
d’affirmer « qu’il n’y pas eu de victime du côté des
civils lors des combats de Mullaitivu. »
(350 euros) aux veuves de guerre en échange du certificat
de décès de leur mari. Un document que Sodhi n’obtiendra
pas tant que le Président Mahinda Rajapakse continuera
d’affirmer « qu’il n’y pas eu de victime du côté des
civils lors des combats de Mullaitivu. »
Chiffres-clés
80 000 à 100 000 : c’est l’estimation du nombre devictimes pendant le conflit.
90 000 : c’est le nombre de veuves de guerre aujourd’hui
au Sri Lanka.
300 000 : c’est le nombre de civils tamouls déplacés
de force en 2009 dans des camps militaires reconvertis
en camps de réfugiés.
17 000 : c’est le nombre de Tamouls toujours détenus
à ce jour dans les camps de réfugiés.
Un quart de siècle de guerre civile
C’est au début des années 1970 que les premiers
heurts opposent la minorité tamoule de confession
hindoue (18 % de la population) à la majorité
cingalaise bouddhiste (74 % de la population) qui
la tient à l’écart depuis le départ des colons britanniques en 1949.
1976. Naissance des Tigres de libération de l’Eelam
tamoul (LTTE), qui réclament la création du Tamil
Eelam, un État séparé pour la minorité tamoule dans
le nord et l’est du pays.
Juillet 1983. Le pogrom du « Juillet noir » visant la
communauté tamoule de Colombo marque le début
de la guerre civile.
1987. Les combats s’intensifient. Début des premiers
attentats suicides du LTTE.
Mai 1993. Un kamikaze tamoul tue le président
sri-lankais Ranasinghe Premadasa après l’échec
d’une tentative de pourparlers de paix.
Février 2002. Colombo signe un accord de
cessez-le-feu avec les Tigres tamouls.
Décembre 2005. Les rebelles lancent leur
première grande attaque depuis le début
de la trêve en 2002. Cette offensive est suivie
d’une série d’attaques.
Juin 2006. Échec des négociations en Norvège,
destinées à restaurer la paix.
Janvier 2009. L’armée s’empare de Kilinochchi,
la capitale de facto des Tigres.
17 mai 2009. Les rebelles assiégés à
Mullaitivu (leur dernier bastion de la côte
est) proposent de déposer les armes. Leur
chef Velupillai Prabhakaran est tué.
18 mai 2009. Le gouvernement annonce sa
victoires sur les Tigres tamouls.
heurts opposent la minorité tamoule de confession
hindoue (18 % de la population) à la majorité
cingalaise bouddhiste (74 % de la population) qui
la tient à l’écart depuis le départ des colons britanniques en 1949.
1976. Naissance des Tigres de libération de l’Eelam
tamoul (LTTE), qui réclament la création du Tamil
Eelam, un État séparé pour la minorité tamoule dans
le nord et l’est du pays.
Juillet 1983. Le pogrom du « Juillet noir » visant la
communauté tamoule de Colombo marque le début
de la guerre civile.
1987. Les combats s’intensifient. Début des premiers
attentats suicides du LTTE.
Mai 1993. Un kamikaze tamoul tue le président
sri-lankais Ranasinghe Premadasa après l’échec
d’une tentative de pourparlers de paix.
Février 2002. Colombo signe un accord de
cessez-le-feu avec les Tigres tamouls.
Décembre 2005. Les rebelles lancent leur
première grande attaque depuis le début
de la trêve en 2002. Cette offensive est suivie
d’une série d’attaques.
Juin 2006. Échec des négociations en Norvège,
destinées à restaurer la paix.
Janvier 2009. L’armée s’empare de Kilinochchi,
la capitale de facto des Tigres.
17 mai 2009. Les rebelles assiégés à
Mullaitivu (leur dernier bastion de la côte
est) proposent de déposer les armes. Leur
chef Velupillai Prabhakaran est tué.
18 mai 2009. Le gouvernement annonce sa
victoires sur les Tigres tamouls.
Monday, July 18, 2011
Mon 10 éme Anniversaire
Mon oncle a fait plein plein de gâteaux pour 10e anniversaire. Je suis allé à l'école.
Deux avions sont arrivés dans le ciel. Toutes les personnes ont couru. Elles avaient peur. J'ai couru vers ma maison. Quel qu'un m'a dit de revenir. J'ai cru en Dieu plus qu'en l'homme. Je continue de courir. J'ai dit merci mon Dieu, merci seigneur. Je suis debout devant vous la Bombe est tombée là-bas. Après deux heures J'ai regardé le ciel. Les avions étaient repartis vers leur base. Deux personnes sont mortes et ma maison a été endommagée. Cet événement est un événement mémorable dans ma vie.
Deux avions sont arrivés dans le ciel. Toutes les personnes ont couru. Elles avaient peur. J'ai couru vers ma maison. Quel qu'un m'a dit de revenir. J'ai cru en Dieu plus qu'en l'homme. Je continue de courir. J'ai dit merci mon Dieu, merci seigneur. Je suis debout devant vous la Bombe est tombée là-bas. Après deux heures J'ai regardé le ciel. Les avions étaient repartis vers leur base. Deux personnes sont mortes et ma maison a été endommagée. Cet événement est un événement mémorable dans ma vie.
Monday, July 11, 2011
Sunday, June 26, 2011
violence against Eezham Tamils carried out with genocidal intentions
Sexual violence committed against Eezham Tamils by the occupying Sri Lanka Army in Vanni is on the increase in the recent months, reliable civil sources told TamilNet. Personnel in military vehicles and auto rickshaws parked under the trees away from the roadside in Ki'linochchi commit sexual violence to girls forcefully brought from the resettled villages and sometimes even to girls passing by on the road, by grabbing them into the vehicles. The wails of the victims are commonly heard, but people are unable to do anything about it, the civil sources further said. The violence is systematically committed with genocidal mentality and soon by replacing the civil administration of Ki'linochchi entirely by the Sinhalese, all protests will be silenced, the sources added.
In the meantime, a military backed or military participated racket of bringing Tamil girls from the North and East for running brothels in the south has also been reported in several instances, but civil society workers are unable to come out with presentable evidences.
Recently, Fort Police in Colombo took into custody two Tamil girls from Vanni, after a ‘broker’ who had brought them to Colombo with promises of employment had abandoned them. A lawyer, contacted by the police, handed over the girls to their family. Incidents like these often go unreported, civil sources in Colombo said.
In January 2011, Women's Development Centre, Jaffna, and Paalnilai Chamaththuva Amaippu (Gender Equality Group), cautioned residents in the North to be aware of employment offers targeting women are being made without any guarantees of transparency or contracts. The caution came after SL Army commanders in North were engaged in campaigning among the rural populations in the North that they were offering employment to Tamil women in the garments industry in the South.
In the meantime, National Child Protection Authority (NCPA) Chairperson Anoma Dissanayake in Colombo has come with an official acknowledgement of the crime for the first time.
On Sunday, the Sunday Times and Virakesari newspaper in Colombo have come out detailed reports on a sexual racket that exploited Eezham Tamil girls Vanni and East .
The racket was brought to the notice to the NCPA through the police after a 16-year-old Tamil girl from Mullaiththeevu, who ran away from the National Hospital in Colombo, where she was warded for an operation to prevent pregnancy, revealed the details.
“Based on the information provided by the runaway girl, police raided a brothel in Maradana and found eight girls between the ages of 16 and 24 being used as prostitutes,” The Sunday Times reported citing the NCPA president.
A midwife of the Colombo National Hospital had been looking after the girls in the brothel. “She was in charge of giving them contraceptives and looking into their medical needs. She had the assistance of a doctor as well,” Ms. Dissanayake told paper.
Of the nine girls in custody, six are from North and one from East. At least one of them was brought from the barbed-wire internment camp in Vavuniyaa. Two of the victims are underaged girls.
Meanwhile, Virakesari Tamil daily reported that two of the victims were found afflicted by Sexually Transmitted Diseases.
Killing large number of men and exploiting women of a nation is an age-old tactic of carrying out genocide. The genocide in the so-called post-war period is more nuanced and pathetic than the earlier one, civil society workers said.
Greedy establishments of many countries, now rush to Colombo, singing the song ‘the war is over’. Even a country like Vietnam that has seen the worst of such violence is not an exception, the civil society workers further said.
In the meantime, a military backed or military participated racket of bringing Tamil girls from the North and East for running brothels in the south has also been reported in several instances, but civil society workers are unable to come out with presentable evidences.
Recently, Fort Police in Colombo took into custody two Tamil girls from Vanni, after a ‘broker’ who had brought them to Colombo with promises of employment had abandoned them. A lawyer, contacted by the police, handed over the girls to their family. Incidents like these often go unreported, civil sources in Colombo said.
In January 2011, Women's Development Centre, Jaffna, and Paalnilai Chamaththuva Amaippu (Gender Equality Group), cautioned residents in the North to be aware of employment offers targeting women are being made without any guarantees of transparency or contracts. The caution came after SL Army commanders in North were engaged in campaigning among the rural populations in the North that they were offering employment to Tamil women in the garments industry in the South.
In the meantime, National Child Protection Authority (NCPA) Chairperson Anoma Dissanayake in Colombo has come with an official acknowledgement of the crime for the first time.
On Sunday, the Sunday Times and Virakesari newspaper in Colombo have come out detailed reports on a sexual racket that exploited Eezham Tamil girls Vanni and East .
The racket was brought to the notice to the NCPA through the police after a 16-year-old Tamil girl from Mullaiththeevu, who ran away from the National Hospital in Colombo, where she was warded for an operation to prevent pregnancy, revealed the details.
“Based on the information provided by the runaway girl, police raided a brothel in Maradana and found eight girls between the ages of 16 and 24 being used as prostitutes,” The Sunday Times reported citing the NCPA president.
A midwife of the Colombo National Hospital had been looking after the girls in the brothel. “She was in charge of giving them contraceptives and looking into their medical needs. She had the assistance of a doctor as well,” Ms. Dissanayake told paper.
Of the nine girls in custody, six are from North and one from East. At least one of them was brought from the barbed-wire internment camp in Vavuniyaa. Two of the victims are underaged girls.
Meanwhile, Virakesari Tamil daily reported that two of the victims were found afflicted by Sexually Transmitted Diseases.
Killing large number of men and exploiting women of a nation is an age-old tactic of carrying out genocide. The genocide in the so-called post-war period is more nuanced and pathetic than the earlier one, civil society workers said.
Greedy establishments of many countries, now rush to Colombo, singing the song ‘the war is over’. Even a country like Vietnam that has seen the worst of such violence is not an exception, the civil society workers further said.
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